/ Audits techniques et énergétiques /
/ Pourquoi réaliser de tels audits /
L’audit d’un bâtiment, autrement dit son état des lieux détaillé, est un outil au service d’un objectif. Il peut s’agir de rassurer le bailleur quant à l’usage qu’il pourra en faire, de déterminer la longévité de la construction ou encore les travaux qu’il faudra entreprendre pour assurer son bon fonctionnement.
On parle alors d’audit technique.
Mais il peut aussi être question de connaître son impact sur l’environnement et la réalité de sa consommation en énergie.
Or, diminuer celle-ci est devenu une obligation légale depuis la publication du décret relatif au Dispositif Eco-Energie Tertiaire paru en 2019, issu de la loi ELAN paru en 2014, qui fixe une réduction de 60 % des consommations énergétiques des parcs tertiaires en 2050, par rapport à une année de référence définie entre 2010 et 2019.
C’est là qu’intervient l’audit énergétique.

/ Comment se déroulent les audits /
L’audit technique vise à s’assurer de la solidité de l’édifice, de son étanchéité, de la qualité et de la vétusté de ses équipements, de sa durabilité et de la sécurité des personnes qui y travaillent. Mais aussi, bien sûr, à vérifier sa conformité réglementaire. L’auditeur procède tout d’abord par une inspection visuelle de la façade, des murs extérieurs, de la toiture, des ouvrants, etc. Il examine ensuite l’état de la charpente, des fondations, des revêtements, de la couverture, des équipements de chauffage, de climatisation, de ventilation, d’éclairage et de la plomberie,. Ces travaux de contrôle peuvent être envisagés à titre préventif ou curatif.
L’audit énergétique a pour but de connaître, de façon détaillée, la consommation énergétique d’un bâtiment afin d’identifier les mesures à mettre en œuvre pour la réduire. Il intègre donc des préconisations constituant un plan d’amélioration dont le coût est chiffré. La conduite d’un tel audit est encadrée par la norme européenne EN 16247.
Les auditeurs ont recours à deux types de simulation pour mesurer les échanges thermiques au sein d’un bâtiment. La simulation thermique statique s’appuie sur les données existantes (composition des parois déperditive, nombre d’occupants, puissance d’éclairage installée, débit de renouvellement d’air, puissance des équipements de ventilation, températures de consigne de chauffage et de climatisation etc.) pour estimer une consommation et identifier les éventuelles déperditions de chaleur (en considérant les températures intérieures indépendantes dans le temps).
La simulation thermique dynamique sert, à l’aide d’un logiciel spécifique, à estimer les besoins de chauffage et de climatisation d’un bâtiment en tenant compte des données météorologiques environnantes précises, de scénarios d’occupation, de prédéfinitions CVC et tient compte de l’évolution de la température intérieure sur une période de temps choisie (complément par rapport à la version statique).
Elle permet également , par exemple, de prédire les consommations futures en modifiant les données météorologiques.
/ Les experts Sinteo /
L’urgence climatique, la réglementation et l’augmentation des prix de l’énergie font de la profession d’auditeur spécialisé dans les bâtiments tertiaires une profession au cœur des enjeux de l’époque.
Nos ingénieurs thermiciens sont formés en interne à nos méthodes. Ils passent environ 20 % de leur temps sur un nombre de sites variés aux problématiques différentes (surfaces commerciales, hôtellerie, bureaux…) et bâtissent ensuite des scénarios à court et long terme.
Un bâtiment récent, présentant de bonnes performances énergétiques intrinsèques, peut présenter des surconsommations.
L’enjeu est la conduite des équipements de ce dernier avec une action sur la régulation.
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